Ancienne RH, elle ouvre son concept store Made In France
Il était une fois, Stéphanie, RH aguerrie, choisissant d’écouter son inspiration, partit à la conquête de l’entrepreneuriat. On vous rassure, tout s’est bien passé, elle a ouvert sa boutique familiale aux objets made in France sans trop d’encombres. Elle vous raconte, quand même, son parcours et vous donne ses conseils.
Stéphanie a répondu à un appel à témoignage sur notre page facebook.
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Enfant, à quel métier rêviez-vous ?
Enfant je rêvais de métiers d’aventure. Je pensais devenir journaliste, genre reporter sans frontières, ou médecin du monde…
Qu’avez-vous fait comme études pour intégrer les Ressources Humaines ?
Le grand classique. Après un passage sur les bancs de la fac en psychologie, je me suis vite rendue compte que j’avais besoin d’un cadre et de pragmatisme. Je me suis donc dirigée vers l’Institut d’Administration des Entreprises et j’y ai obtenu en master en gestion et management des entreprises. Mon côté « psycho » a refait surface et j’ai finalement opté pour les Ressources Humaines.
Et à quoi a ressemblé votre parcours au sein des Ressources Humaines ?
J’ai été 10 ans dans les ressources humaines. J’ai évolué du poste d’assistante à celui de responsable de service, plutôt orienté développement (c’est-à-dire recrutement, formation, communication interne…). Et dans des univers assez variés comme l’industrie agro, les transports… et ces 8 dernières années, j’étais dans le sport et je m’y suis bien éclatée.
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui je suis une toute jeune entrepreneuse, j’ai monté un concept store dédié à la famille et made in France avec un e-shop.
bonne.pioche.concept.store sur instagram
Qu’aimez-vous le plus dans votre travail actuel – en trois mots ?
La créativité de l’univers ! C’est une économie très courte et très agile, dans un univers féminin et ultra dynamique
Et qu’aimez-vous le moins – en trois mots ?
La sédentarité, qui est liée à la boutique et au fait que je suis seule à la gérer (je n’ai pas de salariés pour le moment). J’ajouterai le manque de travail en équipe et l’instabilité (le commerce est très fluctuant…).
Comment vous est venue la première envie de changement, quel a été le déclic ?
J’ai compris qu’il était temps de changer quand l’enthousiasme manquait alors que ce n’est pas dans ma nature. Quand le sentiment de solitude était trop fort, et que mes nuits étaient de plus en plus agitées.
Quels ont été vos premiers pas pour vous lancer ?
J’ai prospecté, benchmarké pour trouver l’idéal, et après j’ai commencé à écrire pour tricoter mon nouveau job, mon nouveau départ. J’ai mis un an complet, de date à date quasiment, pour me mettre en mouvement et changer de métier !
Les décisions dépendent les unes des autres : c’est souvent un pas en avant, un pas en arrière. Impatients s’abstenir. Le soutien de la famille est primordial. Mon entourage a été surpris, mais d’un soutien sans faille. Ils ont toujours eu pleine confiance.
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Quels conseils donneriez-vous à ceux qui aimeraient quitter le salariat pour entreprendre ?
Il faut s’écouter, se faire confiance, essayer et y croire c’est le début de la réussite. Et quoi qu’il arrive rien n’est jamais irréversible. On ne balaie pas d’un revers de la main ce qui a été fait avant. On se retrouve souvent à revenir à notre ancien métier ou à trouver des passerelles intéressantes entre notre expérience et les nouveaux horizons vers lesquels on tend.
Je le répète mais le soutien de la famille est incontournable, essentiel à la réussite. Je conseille aussi d’éviter trop de changements radicaux (en termes de métier, de région, de salaire)… Un seul de ces critères à chaque fois, c’est déjà beaucoup.
Merci beaucoup Stéphanie, nous vous souhaitons une belle continuation !
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