Quels outils pour développer les soft skills ?
Marc, votre comptable depuis 15 ans ne supporte plus la compta ! Il brigue le poste de chef de projet digital qui vient de se libérer dans l’entreprise… Et pourquoi pas ne pas lui offrir cette opportunité de reconversion ? Vous décidez de lui donner sa chance et qu’une solide formation aux outils digitaux fera l’affaire. Attention, pas si sûr ! Certes, vous lui apporterez ainsi le savoir-faire technique, mais quid des soft skills ? Créativité, sens du collectif, communication… Toutes ces « compétences douces » qui vont peut-être lui faire défaut pour exceller dans son nouveau job ? Comment développer les soft skills – ce qui revient à agir sur l’intelligence émotionnelle du collaborateur – ? Le défi est vaste, mais pas insurmontable ! Voici quelques pistes…
1- Établir un diagnostic grâce aux tests psychométriques
Avant de lui confier le poste, vous pouvez proposer à Marc de passer des tests de personnalité, dits « d’aptitude cognitive ». Même si vous le connaissez depuis 15 ans, Marc recèle peut être des qualités émotionnelles (curiosité, imagination, empathie…) qui n’étaient pas spécialement prégnantes dans l’exercice de sa fonction comptable, mais qui vont se révéler précieuses dans son nouveau poste. L’objectif des tests psychométriques est donc de capter les signaux faibles relatifs à des traits de personnalité qui sont peut-être enfouis et intéressants à développer.
2- Organiser une mise en situation ou un test de métier
Proposer à Marc de s’atteler à un cas pratique, en présence de collaborateurs RH et de ses éventuels collègues du digital peut s’avérer très pertinent. L’exercice permettra à la fois d’évaluer les compétences techniques de Marc, mais aussi ses interactions avec les autres et ses capacités cognitives en situation de travail. C’est aussi une superbe occasion de le challenger, en se basant sur une situation concrète.
Il est également possible de proposer une immersion métier à Marc. Le temps d’une journée, il travaillera aux côtés de l’équipe digitale de son entreprise et aura la possibilité de découvrir concrètement le quotidien de ces professionnels et surtout de tester leur métier. Grâce à l’immersion métier, Marc et ses futurs collègues pourront évaluer ses soft skills et de valider si le poste lui correspond bien. Le services RH de son côté peu désormais identifier les besoin de formation de Marc.
3- Mettre en place des formations ad ’hoc et des moments de convivialité
Une fois parfaitement identifiées les soft skills à développer, le recours à des formations peut avoir du sens. Il est bien sûr plus aisé d’apprendre à manier Excell que l’empathie, mais les formations et ateliers dédiés au développement des soft skills existent bel et bien. Si vous trouvez, par exemple que Marc, pour son nouveau job est avantagé par son esprit rationnel mais qu’acquérir un peu de créativité lui serait bénéfique, pourquoi ne pas lui proposer l’un des ateliers très ludiques sur le thème : “comment développer ma créativité”… ? Des formations plus techniques – dédiées au digital, par exemple – peuvent aussi être mixés avec des modules favorisant l’agilité en équipe, faisant ainsi d’une pierre deux coups. Enfin, vous pouvez aussi rythmer l’année avec des moments qui conjuguent apprentissage, moments de détente et cohésion d’équipe… Les séminaires, hackathons, workshops, MOCC et autres activités culturelles ou artistiques ont fait leurs preuves… Rien de tel qu’une session de méditation ou un cours de cuisine pour contribuer à développer les soft skills des collaborateurs !
4- Veiller à la qualité du management
Ce qui sera vrai pour Marc le sera pour l’intégralité des collaborateurs… Un management « humain » est crucial pour que vos collaborateurs grandissent et se développent. L’écoute, le dialogue, la disponibilité seront autant de qualités managériales poussant les équipiers à développer leurs propres soft skills. Au registre des pratiques particulièrement vertueuses, notons par exemple : – Instaurer un processus de prise de décisions collaboratif : des débats structurés et la désignation d’un rapporteur /leader en charge de traiter, synthétiser et décider permet ainsi d’intégrer toutes les parties prenantes à une décision ou la mise en route d’un projet. – Systématiser la remontée de feedbacks : un débrief relatif aux erreurs comme aux réussites est aussi précieux. Cela permet de travailler conjointement sur les solutions, axes d’amélioration etc. – Savoir faire preuve de reconnaissance : la valorisation des bonnes pratiques que ce soit de manière individuelle ou collective est bien sûr aussi capitale pour développer les soft skills des collaborateurs…
5- Proposer un cadre et des équipements spécifiques
La mise en place d’espaces de travail flexibles favorise le développement des soft skills. En effet, vous offrez ainsi à vos collaborateurs la possibilité de choisir le cadre et le mode de travail qui leur correspondent. Il n’est bien sûr pas question d’offrir le remote ou un bureau en roof top sur demande, mais la prise en compte des sensibilités (aux nuisances sonores, par exemple) de chacun et des préférences individuelles, favorise la créativité et la productivité. Par ailleurs, des outils informatiques spécifiques tels que les logiciels Slack, Trello ou Zenkit qui sont très intuitifs et vecteurs d’interactions et de travail collaboratif sont également excellents pour le développement des soft skills !
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