L’objectif d’un responsable RH consiste à piloter des stratégies orientées sur l’humain. Ainsi, il doit se montrer garant d’une expérience collaborateur positive du processus de recrutement jusqu’au moment de la séparation. En effet, la « fin de contrat » fait partie intégrante de l’aventure entre un employeur et son « talent » qu’elle soit décidée, ou subie par ce dernier…Et si un offboarding de qualité non seulement répond à des enjeux humains, il est également le reflet de la marque employeur. Voici pourquoi, et comment optimiser l’offboarding…
Pourquoi un offboarding de qualité est-il décisif ?
La responsabilité sociale des entreprises (RSE)
Le bien être des salariés est depuis plusieurs années maintenant un enjeu majeur des entreprises, et il est particulièrement mis en exergue lors de l’intégration d’un collaborateur. Mais pourquoi ce qui est vrai à l’arrivée ne devrait-il plus l’être au moment du départ ? La rupture d’un contrat de travail doit-elle entrainer la rupture du contrat moral qui lie l’employeur à son salarié ?
Le bien-être et la santé mentale du collaborateur ne peuvent devenir une préoccupation mineure du jour au lendemain, alors que démarre une période de préavis. Le respect dû au salarié l’est tout autant à l’Homme qu’il reste, une fois restitué son badge à son employeur… Il en va tout simplement de la responsabilité sociale des entreprises !
L’expérience collaborateur, la marque employeur, la réputation de l’entreprise
Les entreprises ont à cœur – et c’est bien légitime – de soigner l’expérience client. Pour ce faire, elles s’efforcent d’être performantes à chacune des étapes du parcours client… Question de réputation ! Or, l’expérience collaborateur revêt exactement le même degré d’importance. Tout comme un client insatisfait, un collaborateur en conflit avec l’entreprise qu’il quitte, développe un potentiel de nuisance à son encontre.
A l’heure où chaque décision du quotidien passe d’abord par un check des avis en ligne, et où même les employeurs sont « notés », le poids de l’e-réputation peut avoir, pour l’entreprise, des reperçussions énormes tant en termes de recrutement, que de développement commercial… Ainsi, accompagner le salarié sortant – que son départ ait été désiré ou subi – avec le même soin, tant sur le plan des contraintes légales, que sur le plan humain, s’inscrit dans le respect des valeurs édictées par l’entreprise, et la préservation de sa marque employeur.
L’optimisation des passations, le phénomène du « salarié boomerang »
Gérer efficacement et humainement un offboarding, c’est aussi prévenir d’éventuelles failles organisationnelles, en assurant une transition et une continuité d’activité optimum. Passation de dossiers, transfert de compétences, informations des parties prenantes (clients fournisseurs, collaborateurs, etc.) … Le salarié en partance joue un rôle souvent bien plus important qu’on ne le pense au moment de son départ, pouvant parfois clairement impacter le futur de l’entreprise.
Par ailleurs, quitter harmonieusement un bon élément, c’est aussi s’offrir la chance de le voir refrapper à la porte de l’entreprise quelques mois, voire quelques années après son départ. C’est ce que l’on appelle le phénomène du « salarié boomerang », qui n’est pas si rare dans le monde du travail… Or, ce type de « remariage » peut s’avérer vertueux de part et d’autre : le collaborateur qui a découvert que l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs, retrouve ses ex-collègues doté d’une motivation supplémentaire. Pour l’employeur réintégrer un collaborateur déjà formé, et à l’expertise parfois renforcée peut également être avantageux.
Offboarding, les bonnes pratiques
L’offboarding on l’a vu, est un processus RH complet qui requiert des compétences spécifiques tant en termes juridiques (dispositifs légaux) que pédagogiques (accompagnement personnalisé du salarié vers de nouveaux horizons). Les équipes RH ont démocratisé le recours à des prestataires externes leur permettant d’optimiser leurs missions sur des sujets hautement stratégiques.
Ainsi des acteurs de l’écosystème RH s’intéressent tout particulièrement au volet de l’offboarding, et proposent des solutions pertinentes et efficientes qui méritent d’être relayées… Citons par exemple le « livret de passation » proposé par Workelo, qui garantit une passation de poste fluide et pratique, grâce au recueil de toutes les informations essentielles à la prise de son poste : contacts clés, présentations, e-mails, mots de passe, organigrammes, etc.
De la même manière, Komin propose aux entreprises un logiciel RH ; comprenant notamment une routine de partage des savoir-faire critiques. Cette fonctionnalité permet un transfert des compétences clé d’un collaborateur avant son départ. Enfin, comment ne pas citer VisioMétiers, la plateforme complètement dédiée à la mobilité professionnelle ; outil particulièrement précieux pour les RH ; en cas de PSE ou de plan de départ volontaire.
En effet cet outil offre une vision à 360° du marché de l’emploi : des conseils sur les métiers qui recrutent, des accompagnements pratiques à la reconversion (fiches métiers, offres d’emplois etc.) ; et surtout, il donne accès à un réseau de plusieurs milliers de professionnels ayant à cœur de faire découvrir leur métier. Ils sont disponibles pour échanger par visioconférence ou par téléphone avec des personnes qui s’intéressent à leur métier et qui s’interroge sur leur voie professionnelle… Bref, une DRH qui, par le biais d’un cabinet d’outplacement offre à son salarié l’accès à VisioMétiers assure un offboarding de qualité et personnalisé, facilitant grandement la mobilité externe.