Il quitte l’informatique industriel pour devenir artisan boucher !

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Aujourd’hui, nous partageons avec vous le témoignage de Mathieu qui a testé le métier d’artisan boucher. Informaticien depuis toujours, il a décidé de se tourner vers un métier de bouche par gourmandise, mais pas seulement. Bientôt, il sera titulaire d’un CAP boucher car sa formation est en cours. 

Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel ?

Diplômé d’une grande école d’ingénieur, j’ai rapidement opté pour le secteur de l’informatique. Détectant que le digital allait devenir incontournable dans de nombreux domaines, je me suis spécialisé dans le métier d’informaticien de gestion. J’ai ensuite évolué dans l’informatique industriel avant d’avoir envie de tout quitter du jour au lendemain, à 39 ans, totalement saturé de ce métier très statique, finalement. 

 

Quel métier avez-vous testé et pourquoi celui-ci en particulier ?

J’ai testé le métier d’artisan boucher, précisément parce qu’il s’agit d’un travail d’artisan avec un savoir-faire. Aussi parce que je suis gourmant et que j’aime les produits de qualité. Enfin, parce que c’est un métier qui souffre d’une pénurie de main d’œuvre et que l’on peut l’exercer absolument partout. 

Qu’avez-vous tiré de cette expérience réalisée grâce à TestUnMétier ?

Cette expérience a été pour moi l’occasion de vivre la même vie que le boucher qui m’a reçu. Levé à l’aube comme lui, il m’a considéré comme son apprenti pendant mon mois de présence dans la boutique. Avec lui, j’ai un peu appris à nettoyer et à débiter les pièces de viande. J’ai également vu comment la présenter pour la vendre à la clientèle. Je ne mesurai pas que l’on donnait autant de conseils culinaires aux clients et j’ai été impressionné par la richesse du vocabulaire de la boucherie. 

Et maintenant, quelle suite pour vous ?

J’ai déjà débuté mon CAP boucher car j’ai intégré la formation juste après le test. En effet, grâce à cette expérience équivalente à un stage pratique, j’ai pu constituer un dossier solide qui a été validé facilement. Et lors de l’épreuve d’admission, j’ai pu parler en détail de cette immersion d’un mois et mon enthousiasme a visiblement emballé le jury. 

 

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