Mobilité interne : dans la peau d’un salarié et d’un RH
Incontestablement, la mobilité interne est un sujet majeur qui prend de l’importance au fil des années pour les DRH.
« En 2019, 50 % de nos talents ont pris un poste transverse, passant du service marketing à la vente ou l’inverse », précisait Marina Brainis, RH de PepsiCo France au Parisien en février 2020.
Dans un monde idéal, les services RH aident les salariés à repérer et à développer des compétences utiles à plusieurs métiers, comme la communication ou le travail en équipe.
Ce qui peut être d’une grande utilité lorsque la mobilité interne devient d’actualité au sein de l’entreprise.
Mais en pratique, le manque d’outils facilitateurs est criant, notamment pour faire matcher talents et besoins en interne…
Les outils digitaux sont utilisées à seulement à 14% pour la relation avec le collaborateur et à 25% pour la mobilité interne, selon l’étude Infopro Digital Études, réalisée pour Sopra HR Software et L’Usine Digitale parue début 2020.
1 – Que se passe-t-il dans la tête du salarié qui envisage une mobilité interne ?
Bien souvent, tout commence par une analyse de ses propres compétences. Puis se poursuit une mise à plat de ses réussites, de ses performances afin de préparer ses arguments.
Viennent ensuite les questions, « Pourquoi ai-je envie d’aller là ? » « Suis-je le profil idéal ? » « Qu’est-ce que j’aime dans ce nouveau défi ? » mais bien souvent l’absence de réponse concrète empêche le salarié de se mettre en mouvement.
2 – Comment résonne le manager qui cherche à recruter ?
A l’heure de choisir un nouveau collaborateur, on se demande toujours avec qui on aimerait travailler. Et a priori, il est plus agréable de travailler avec quelqu’un avec qui l’on a pu faire connaissance et dont on a pu mesurer le « capital sympathie » au quotidien.
C’est là qu’un « vis ma vie » peut prendre tout son sens. Facilité par la digitalisation, cette expérience peut devenir un atout maitre pour éviter d’aller chercher à l’extérieur ce que l’entreprise possède déjà à l’intérieur.
3 – Quand utiliser ?
Pour répondre aux exigences de la GPEC en proposant aux personnes dont les métiers vont disparaître de tester des métiers qui recrutent.
Pour aider à fluidifier la communication entre les services. Car mieux connaître les difficultés des collègues permet de développer son empathie et un travail collaboratif de qualité
Pour lever les a priori en donnant envie de découvrir des métiers en tension.
La plateforme MOB’IN de TestUnMétier est 100% personnalisable. Elle permettra d’accélérer la mise en mouvement des collaborateurs de manière simple et structurée grâce à une immersion métier en interne.
Aussi, elle remet le salarié au cœur de ses décisions de mobilité car c’est lui qui organise ses rencontres en autonomie, sans attendre que la RH et son manager le fassent.
La conclusion revient à Marina Brainis qui affirmait que « la volonté de donner sa chance à chacun est véritablement inscrite dans l’ADN de PepsiCo France. Nous encourageons autant la promotion verticale que l’évolution transversale pour favoriser la mobilité vers différents métiers. »
Ajoutons que la mobilité interne peut aussi être une promotion horizontale car passer à un autre service, c’est élargir son périmètre et ses compétences.